CHRONIQUE DES ACTIVITES DE L’ORCHESTRE D’HARMONIE MUNICIPAL
DE BESANCON
EPISODE XXVI
SAISON 2019/2020
Jean-Jacques Morat Jean-José Reynes
Correction et mise en page Emilie Ramseyer
Dimanche 8 septembre 2019 Commémoration de la Libération de Besançon
RIEN !
Comment ça, rien ? Le chroniqueur – et le chroniqueur-adjoint – voudraient-ils par hasard s’offrir un petit moment de farniente guère mérité en cette sortie de l’été ?
Eh bien non et on va vous narrer la croustillante histoire de ce non-service, dérogeant ainsi à la règle voulant que la Chronique ne relate que les seules activités musicales de l’orchestre.
Alors que la réunion préparatoire n’avait fait ressortir aucun bouleversement majeur (du moins dixit le sous-chef qui participe normalement à ce type de réunion, mais allez savoir, l’âge venant l’attention s’affaiblit, le sommeil guette…), nous apprenons par une information non-officielle de dernier instant que notre présence est inutile à la cérémonie de la Citadelle, le service musical devant être assuré par la Nouba du 1er régiment de Tirailleurs d’Epinal. Ceci sur décision de l’Autorité militaire pourtant non-organisatrice de la cérémonie.
Devant cette façon de faire quelque peu cavalière (nous assurons ce service sans discontinuer depuis 1946, soit depuis 73 ans !), notre président rencontre l’adjointe en charge des cérémonies… qui se déclare stupéfaite car n’étant pas du tout au courant de ce changement ! Après quoi, appel du Cabinet du Maire : on nous demande d’assurer le service spécial qui se tiendra au Mémorial de Chaudanne ce même 8 septembre à 11h.
On donne notre accord et on prévient la Batterie-Fanfare des Sapeurs-pompiers…qui ignore tout de ces changements !
Nouvel appel du Cabinet nous avisant que la cérémonie de Chaudanne n’aurait pas lieu à 11h, mais à 9h. Devant cette heure matinale, Daniel compte ses troupes, mais encore un appel nous faisant savoir que personne de la Ville (?) y compris nous-mêmes ne participera à la cérémonie de Chaudanne.
Nous recevrons enfin la seule notification officielle depuis le début de cette histoire, nous enjoignant de ne pas participer aux cérémonies…et nous apprendrons le lendemain que les militaires ont été très surpris qu’il n’y ait pas eu de musique à la cérémonie de Chaudanne…
Bon d’accord, on a dérogé, on ne recommencera (peut-être) plus, mais avouez que des chroniqueurs pouvaient difficilement laisser partir vers l’oubli un moment de joyeuseté pareil, non ?…
Lundi 11 novembre 2019
Gris et frais, tel est ce jour de commémoration. Très frais même par rapport aux épisodes de chaleur qu’on a connu cette année. Le thermomètre de la voiture indiquait 5°C en sortant du véhicule garé loin… car c’est aussi jour de foire ce lundi 11 novembre, donc oublié le parking Battant.
Nous sommes quand même 24 au service avec, excusez du peu, deux chefs ! Eh oui, Alain Tempesta à la baguette et Daniel Rollet…. à la trompette ! (il a pris des cours en douce ?)
Bon ben autrement… un 11 novembre assez classique, refrain de la Marseillaise, re- refrain de la Marseillaise, mais comme cela ne semble pas suffire, on joue deux Marseillaise en entier, sans la reprise certes, mais couplet-refrain au complet. Puis après, un petit coup de Robert Bruce, en boucle, comme il se doit !
D’ailleurs, Robert Bruce c’est plutôt joli et on aime à se souvenir que du vivant dudit Robert, les écossais étaient avec nous du temps de Jeanne d’Arc, contre les Anglais… Ça doit être beau l’Ecosse en automne, d’ailleurs le whisky préféré des français est le whisky écossais… enfin bref.
Il ne fait quand même pas chaud et on commence à avoir les pieds qui bleuissent (enfin, on s’imagine car personne n’est venu en tongs ou en sandales. La crainte du responsable de l’habillement sans doute…). En fin de cérémonie, on joue la Fille du Régiment. Puis c’est la dispersion, certains replient leur matériel et rentrent vite (les affamés ou ceux qui craignent le rouleau à pâtisserie), d’autres s’attardent en petit groupe pour discuter, le Préfet lui-même vient nous saluer, du moins les retardataires, tant pis pour les autres, comme dit l’autre, les absents ont toujours tort !…
Samedi 23 novembre 2019
Concert à Vesoul
A force d’en entendre chanter sur tous les toits, nous avons décidé d’aller voir Vesoul, incités en cela par une invitation de l’Orchestre d’Harmonie Municipal de ladite ville, chef-lieu de la Haute-Saône…
Rendez-vous était donné à 16H sur le parking de la salle pour organiser un covoiturage (la période d’économie autocaresque est en pleine fermentation). Cinq ou six voitures sont reparties complètes, d’autres ont covoituré sans passer par la case parking et d’autres se sont débrouillés tous seuls. Tout le monde est bien arrivé à Vesoul et a pu se garer facilement sur la place Pierre Rénet, juste à côté de la salle Parisot, et ce malgré la fête de Ste Catherine qui s’y préparait pour lundi, et Dieu sait que cette fête, c’est resté quelque chose en Haute-Saône (contrairement à la quasi-totalité des autres départements où le recul de l’âge du mariage ou la vie de couple sans officialisation ont quelque peu écorné le rite catherinettien. Du coup, on vient de loin pour voir ça ! )
Salle Parisot où nous nous retrouvons comme prévu pour un raccord à 17h. Une bien belle salle, fort bien décorée pour la circonstance, accueil sympathique de nos hôtes, raccord vite fait histoire de tester le matériel, les chaises, nos places, enfin tout, y compris le morceau en commun pour lequel il est décidé qu’on jouerait debout, ça tiendra moins de place pour caser tout le monde.
Nous sommes 39 musiciens bisontins (et musiciennes, bien entendu…restons prudent)) et les musiciens vésuliens sont encore plus nombreux, d’où une formation d’environ 90 instrumentistes difficile à faire tenir sur un plateau avec chaises et pupitres.
Après – et avant – l’effort, le réconfort : déménagement et installation de tables en vue du repas pris en commun. Au menu : “pizza et rosé”, un repas bien apprécié. Il est même possible que certains, bénéficiaires d’éventuelles connivences outre-ognonesques, n’aient fait l’effort de venir qu’avec l’aide de cette alléchante perspective … Heureusement, nul ne se laisse aller sur le rosé : la qualité de la prestation à venir avant les plaisirs de Bacchus (évidemment, si nous avions un pot-pourri sur les chansons à boire dans notre répertoire, la question pourrait être réétudiée, hein Chef !).
Après ces heureuses mais toujours trop courtes libations (la vie d’un musicien d’orchestre, fut- il amateur, est plus rude qu’on ne le croit), nouveau déménagement pour enlever les tables et accueillir le public qui arrive nombreux. Si nombreux que nous devons progressivement abandonner toute nos chaises au profit des 250 à 300 personnes présentes, pour nous installer plus ou moins confortablement sur les caisses d’instruments ou simplement nous appuyer sur les murs pour écouter le programme, lequel débute avec ‘l’Orchestre d’harmonie de Vesoul, sous la direction de Mathieu Anguenot.
Sont interprétés successivement :
– Flourish for Wind Band ;
– Le dernier rêve du Chêne ;
– La valse des Fleurs de Tchaikowsky ;
– Earthdance, sous la direction de Alban Guinchard ;
– Alpina Saga, dirigé de nouveau par Mathieu Anguenot ;
Après un court entr’acte, c’est à notre tour de dérouler notre programme.
Nous commençons par The greatest show de Pasek, Paul et Lewis, arr. Philip Sparke,
Suivent :
– La Belle Hélène, de Jacques Offenbach, arr. Wil van der Beek ;
– Valentine’s choral de Thomas Doss (évoquer le Saint patron des amoureux dans le temple de la Catherinette, il n’y a que nous pour saisir une telle subtile opportunité !);
– Les Misérables de Claude-Michel Schönberg, arr. M. Peeters, sous la baguette de Marc Boget ;
– Serenata de Leroy Anderson, arr. Didier Ortolan ;
– Santana a portrait, Santana, arr. Giancarlo Gazzani.
Et après un peu d’agitation pour former une grande harmonie, “Queen Greatest Hits” que nous interprétons debout devant un public enthousiaste (il y a de quoi) et reprise de “we are the champions” (c’est bien de le dire) en bis avant de se quitter, non sans les traditionnels remerciements, discours et cadeaux à nos hôtes…
Repli du matériel et reprise de nos véhicules, mais pas pour rentrer directement à Besançon car un sympathique pot de l’amitié nous attend dans la salle de répétition de l’OHMV située à quelques encablures de là. Une belle occasion que nous ne pouvons louper de nous perdre un peu plus en voiture dans les ruelles de la Motte… mais cela vaut le coup car les bulles (de crémant) nous attendent avec impatience !
Enfin retour au bercail, même covoiturage, mêmes hésitations pour sortir des ruelles de la Motte, mêmes travaux avec pancartes de direction foireuses à l’entrée de Besançon… Malgré ça, beau concert tout de même !
Dimanche 1er décembre 2019
Concert à l’Auditorium du Conservatoire à Rayonnement Régional
Comme de coutume depuis maintenant trois ans, nous donnons notre concert dit “de Sainte Cécile” en l’auditorium du Conservatoire sis en la Cité des Arts de Besançon.
La répétition générale qui n’a pu se tenir dans les deux jours précédents a eu lieu ce matin, ici même, comme l’an dernier.
En attendant l’heure d’entrer en scène, nous avons profité d’un casse-croûte offert par l’OHMB (mais oui, même que la trésorière en a perdu l’appétit et n’y a presque pas touché !) et bien préparé par l’ami Alex.
A 15h, comme prévu, nous nous mettons en place. Nous sommes 50 présents, chiffre remarquable et très proche de l’effectif complet, à trois près, et ce grâce à l’arrivée en début de saison de nouveaux musiciens confirmés, Christophe au saxo alto, Jean-Luc au saxo alto, Margot à la clarinette, Pascal au saxo alto et Simon au saxo alto (le pupitre de saxophones s’en trouve fort bien rempli !). De plus, nous bénéficions d’un renfort appréciable d’un hautbois, d’un basson et d’un euphonium.
Côté public, c’est l’affluence, au-delà même du souhaitable, car l’entrée a dû être refusée à des parents d’élèves du Conservatoire qui n’avaient pas réservé leurs places. C’est fort dommage, car ce concert, outre la déconvenue bien naturelle des parents, est une belle occasion de nous faire connaître des familles et donc, potentiellement, de voir s’éveiller quelques vocations de musiciens d’harmonie (la nôtre il va sans dire).
Nous entamons notre concert avec :
– The Greatest Show (J.Paul et B. Pasek, arr. PH. Sparke), pièce tirée du film “The greatest showman” inspiré de la création du Cirque Barnum ;
Suit, “La belle Hélène” (J. Offenbach, arr. Van der Beek), ouverture légèrement raccourcie du célèbre opéra-bouffe créé à Paris en 1864. Au hautbois solo, Carla Richard, élève du Conservatoire d’un déjà très bon niveau.
Pendant les répétitions, nous avons eu un réel plaisir à travailler cette œuvre archi-connue. Cela doit se ressentir dans notre exécution car le public nous gratifie d’une véritable ovation ! Carla Richard reçoit en particulier les applaudissements que mérite sa belle prestation.
Sans que nous ne quittions nos places, viennent se placer devant nous les élèves des classes de hautbois et de basson, accompagnés de leurs professeurs.
Sont exécutés successivement :
– Trio Facilango (M. Duvernois), trio de bassons ;
– Trio de Rameau et Greensleeves, ensemble de hautbois ;
– Bransle de Champagne, quatuor de bassons ;
– Marche de Judas Maccabeus (Haendel), ensemble de hautbois et bassons ;
– Divertissement pour trio d’anches (E. Schulhoff), par trois professeurs, Brigitte Bassenne (notre Brigitte. On est fier) à la clarinette, Fabrice Ferez au hautbois et Damien Rose au basson…
Après cette belle prestation du Conservatoire, nous repassons sur scène, ce qui est manière de dire puisque sur scène nous sommes déjà, avec :
– Valentin’s Chorale (Th. Doss), ode au saint patron des amoureux et des demoiselles d’honneur : une œuvre toute en douceur comme il se doit; rien à voir avec La Chevauchée des Walkyries… ;
– Variations pour hautbois (R. Korsakov), œuvre composée en 1878 comprenant douze variations sur un thème de Glinka. La mise au point de ce morceau a été difficile, la coordination de l’orchestre avec la soliste, telle qu’écrite, n’ayant rien de bien évident . Le hautbois solo est tenu par Raphaëlle Nenert avec un brio très professionnel ;
– Les Misérables (M. Schönberg arr. Peteers), tiré de la comédie musicale créée à Paris en 1980. Pour cette pièce, Daniel cède la baguette au sous-chef Marc…avant de la reprendre prestement avec
– Harry Potter Symphonic Suite (John Williams). Musique du film “Harry Potter à l’école des sorciers”. Cette suite avait pour but de faire découvrir l’orchestre symphonique aux enfants. Nous qui ne sommes plus tout-à-fait des enfants (encore que, parfois…), nous avons découvert une transposition ardue pour orchestre à vents, pas vraiment enfantine à mettre au point !
– Santana : un portrait (arr. Gazzani), œuvre qui se veut un portrait du compositeur mexicain par le biais de ses plus grands succès.
Après les applaudissements fournis qui nous sont adressés -et qui foi de chroniqueur ne sont pas volés – les élèves et les professeurs du conservatoire qui se sont présentés ce soir reviennent sur la scène pour un hommage du public également bien mérité. Une “Holla” est même improvisée avec tous les participants, musiciens, élèves, professeurs, brandissant leurs instruments à bout de bras (On a toutefois remarqué que du côté des gros cuivres, certains ne se fatiguaient quand même pas trop surtout les très gros !…).
Cette belle journée musicale s’achève comme d’habitude autour d’un pot dans la salle Berlioz qui nous est affectée pour l’occasion.
Samedi 14 décembre 2019
Concert de Noël à Devecey
Nous voilà donc pour la quatrième ou cinquième fois (le chroniqueur prenant de l’âge a la mémoire qui flanche, comme disait Jeanne..) en la “Maison Develçoise” pour le traditionnel concert de Noël offert à la population locale par le Comité des fêtes (enfin, pas tout-à-fait offert puisque l’entrée est à 5€ ).
Cette année, c’est à 18h. Les choses changent d’un millésime sur l’autre, reste le nectar dont les Develçois goutent chaque an l’ivresse : Nous !
Comme ce soir nous sommes accompagnés de nos deux chorales, le “Chœur Mixte Bisontin” et l'”Apprenti Chanteur”, dirigées par Catherine Danielsen, un raccord a dû être effectué sur place à 17h.
A 18h, la salle est archi pleine, comme quoi une entrée payante n’est pas nécessairement rebutante si le tarif reste modeste.
Côté orchestre, c’est le contraire, 33 présents seulement. C’est 17 de moins qu’au début du mois, soit 34 % de l’effectif, c’est quand même beaucoup ! Heureusement que nous avons les choristes pour faire nombre, même si de ce côté-là c’est aussi un peu maigrelet…
Après les présentations et congratulations d’usage, nous débutons le concert avec : – Conquest of Paradise (Vangélis, arr. W. Kommerer).
Suivent :
– The Greatest Show ( J.Paul et B. Pasek) ;
– La Belle Hélène (J. Offenbach, arr.Van Der Beek). Faute de hautbois, le solo de cet instrument qui nous manque indubitablement depuis le départ de ses servants vers d’autres instruments ou d’autres cieux, est assuré à la clarinette . Joli succès auprès d’un public dont beaucoup de membres restent attachés aux œuvres lyriques, qu’elles soient du domaine de l’opéra, de l’opéra-bouffe ou de l’opérette, même s’ils n’en connaissent que quelques airs.
Le Chœur Mixte Bisontin prend le relais avec : – Simi Jadeck , air traditionnel hongrois ;
– La nuit (J.P. Rameau) ;
– Shalom aleichem ,chant traditionnel Juif.
Après un entracte de 15 minutes durant 45 minutes comme d’habitude pour rentabiliser la buvette, nous reprenons avec :
– Les Misérables (Schönberg, arr. Peters), dirigés par Marc Boget ;
– Serenata (Leroy Anderson, arr. Didier Ortolan) ;
– Santana : un portrait (arr. G.Gazzani).
Comme dans une course de fond, l’Apprenti Chanteur prend le relais avec : – Je suis un homme (Zazie (?)) ;
– Carmen (non, pas Bizet, Tromae) ;
– Bohémian Rhapsody (Queen).
La ligne droite finale est enfin abordée par l’orchestre et les deux chœurs réunis, avec “Et Maintenant” de Gilbert Bécaud, sorte d’appel discret à ceux qui nous préparent le casse-croûte à venir .
Comme toujours, celui-ci se révèle à la hauteur de nos souvenirs develçois, avec blanquette de dinde, salade, fruits et gâteaux. Une vraie fête malgré tout un peu ternie par le nombre de sièges laissés vides par certains de nos trois formations pourtant inscrits. On peut comprendre le désappointement d’ailleurs non dissimulé des bénévoles en charge de la cuisine et du service qui n’ont pas ménagé leur temps et les efforts pour nous recevoir si dignement…
Et maintenant, que va-t-on faire ?…
Rien !
Eh oui, la saison musicale 2019-2020 s’est brusquement arrêtée début février quand une jolie bébête microbienne au doux nom de” LA” Covid 19 (de nos jours, même les virus sont déclinés au féminin ), venue de Chine, nous est tombée dessus – et sur la planète entière d’ailleurs – poussant son culot jusqu’à obliger les populations européennes (et celles d’autres continents) à se claquemurer dans un confinement quasi total de deux mois, entre la mi-mars et la mi-mai en ce qui concerne la France, suivi d’une longue période de restrictions de réunions et activités de groupes, encore inachevée à ce jour (on ne sait d’ailleurs pas trop quand elle pourra s’achever…)
Pourtant, “rien” n’est pas le mot exact , car sur l’initiative de Daniel, l’orchestre – du moins ceux de ses membres qui ont réussi à maîtriser la technique d’enregistrement – s’est lancé dans la réalisation d’un “e-concert” (une première en ce qui nous concerne), par enregistrements individuels à domicile de DOGON ( Kevin Houben ) , opération pas si simple que cela en a l’air car outre la technique, se réentendre a été une expérience quelque peu douloureuse pour la plupart, tant le résultat a pu paraître en dessous de celui espéré ! Il parait que cela est néanmoins normal et le remarquable travail de mixage de Daniel a permis d’aboutir à un très beau résultat. Au final, une très belle “carte de visite” que tout un chacun a pu montrer avec une certaine fierté à ses proches…
En conclusion et sans trop plaisanter avec la pandémie de ladite Covid 19, ce qui serait un manque de respect vis-à-vis des victimes qu’elle a causé et cause malheureusement encore, on peut dire qu’au sein de l’OHMB, le seul qui a tiré vraiment son épingle du jeu de cette saison inédite, c’est le chroniqueur qui a vu son travail réduit de moitié (et même des deux-tiers si on lui enlève le boulot fait par le chroniqueur-adjoint)…
Il y en a réellement qui profitent de tout !
Jean-Jacques – Jean-José